En 1927, il fonda un « Couvent-Maison d’édition » confié à Marie : Niepokalanów (Cité de l’Immaculée), centre de vie religieuse et de diverses formes d’apostolat, où plusieurs centaines de religieux vivaient dans une pauvreté de vie vraiment franciscaine, mais travaillaient sur les machines les plus perfectionnées. Désireux de communiquer l’amour de l’Immaculée à tous, il partit en février 1930, Maximilien quitte Niepokalanow avec quatre frères pour Nagasaki au Japon, où il fonde une seconde cité franciscaine, le « Jardin de l’immaculée » pour étendre son projet au service de la Vierge Marie. Une cité épargnée lors de l’explosion de la bombe atomique en 1945. Après un court séjour en Inde sans succès, il revient en Pologne en 1936 où il devient le « Gardien » de Niepokolanow.
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Son arrestation :
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Pour avoir mis en place un réseau d’entraide aux juifs et aux réfugiés, les Nazis réquisitionnent Niepokolanow en septembre 1939 et arrêtent le Père Kolbe. Il est détenu avec ses frères franciscains successivement à Lamsdorf, Amtitz et Ostrzeszow. Il est relâché. Le 17 février 1941, il est arrêté de nouveau par la Gestapo et emprisonné à la prison de Pawiak à Varsovie. Il est transféré le 28 mai 1941 au camp de concentration d’Auschwitz, sous le matricule 16 670. Deux mois plus tard, à la suite de l’évasion d’un des prisonniers, Karl Fritzsch, le commandement du camp ordonne - en représailles - l’exécution de dix prisonniers. Il donne sa vie pour sauver celle d’un autre prisonnier, le sergent Franciszek Gajowniczek. Dans le bloc des condamnés, il est envoyé dans une cellule avec les neuf autres prisonniers qu’il soutient par la prière. Encore vivant après avoir passé deux semaines sans boire ni manger, il reçoit une injection de phénol le 14 août 1941. Son corps est brûlé le 15 août, jour de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, figure qui comptait beaucoup pour lui.
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Son geste héroïque :
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Son amour pour Dieu et pour son prochain ont été poussés jusqu’à l’héroïsme. C’est pour ces raisons qu’il est béatifié par le Pape Paul VI en 1971, et a été canonisé par sa Sainteté le Pape Jean-Paul II le 10 octobre 1982. Franciszek Gajowniczek, qui a survécu, a assisté à la cérémonie. Il décéda à l’âge de 94 ans en 1995 et consacra le reste de sa vie à témoigner du sacrifice du Père Kolbe. En 1999, il a été déclaré par le Pape comme le patron honoraire des donneurs de sang. Il est également le patron du diocèse de Bielsko-Żywiec en Pologne.
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